Manuel Debian Live

À propos

1. À propos de ce manuel

1.1 Pour les impatients
1.2 Terminologie
1.3 Auteurs
1.4 Contribuer à ce document
1.4.1 Appliquer des modifications
1.4.2 Traduction

2. À propos du projet Debian Live

2.1 Motivation
2.1.1 Quel est le problème avec les systèmes live actuels
2.1.2 Pourquoi créer notre propre système live?
2.2 Philosophie
2.2.1 Seulement des paquets inchangés de Debian «main»
2.2.2 Pas de configuration des paquets du système live
2.3 Contact

Utilisateur

3. Installation

3.1 Exigences
3.2 Installation de live-build
3.2.1 À partir du dépôt Debian
3.2.2 À partir du code source
3.2.3 À partir des instantanés
3.3 Installation de live-boot et live-config
3.3.1 À partir du dépôt Debian
3.3.2 À partir du code source
3.3.3 À partir des instantanés

4. Les bases

4.1 Qu'est-ce c'est un système live?
4.2 Premières étapes: la construction d'une image ISO hybride
4.3 Utilisation d'une image ISO hybride live
4.3.1 Graver une image ISO sur un support physique
4.3.2 Copie d'une image ISO hybride sur une clé USB
4.3.3 Démarrer le support live
4.4 Utiliser une machine virtuelle pour les tests
4.4.1 Test d'une image ISO avec QEMU
4.4.2 Test d'une image ISO avec virtualbox-ose
4.5 Construction d'une image HDD
4.6 Utiliser une image HDD
4.6.1 Test d'une image HDD avec Qemu
4.6.2 Utilisation de l'espace disponible sur une clé USB
4.7 Construction d'une image netboot
4.7.1 Serveur DHCP
4.7.2 Serveur TFTP
4.7.3 Serveur NFS
4.7.4 Guide pratique pour expérimenter avec une image Netboot
4.7.5 Qemu
4.7.6 VMWare Player

5. Aperçu des outils

5.1 Le paquet live-build
5.1.1 La commande lb config
5.1.2 La commande lb build
5.1.3 La commande lb clean
5.2 Le paquet live-boot
5.3 Le paquet live-config

6. Gestion d'une configuration

6.1 Utiliser auto pour gérer les modifications de configuration
6.2 Exemples de scripts auto

7. Vue d'ensemble de la personnalisation

7.1 Configuration pendant la construction vs. l'amorçage
7.2 Étapes de la construction
7.3 Supplément lb config avec des fichiers
7.4 Tâches de personnalisation

8. Personnalisation de l'installation de paquets

8.1 Sources des paquets
8.1.1 Distribution, archive areas et mode
8.1.2 Miroirs de distribution
8.1.3 Miroirs de distribution utilisés au temps de construction
8.1.4 Miroirs de distribution utilisés au moment de l'exécution
8.1.5 Dépôts additionnels
8.2 Choisir les paquets à installer
8.2.1 Listes de paquets
8.2.2 Listes de paquets prédéfinies
8.2.3 Listes de paquets locaux
8.2.4 Listes locaux de paquets binaires
8.2.5 Extension d'un liste de paquets fournis à l'aide de «includes»
8.2.6 Utilisant des conditionnels dans les listes de paquets
8.2.7 Tâches
8.2.8 Tâches de bureau et de la langue
8.3 Installation des paquets modifiés ou de tiers
8.3.1 Utilisant packages.chroot pour installer paquets personnalisés
8.3.2 Utiliser un dépôt APT pour installer des paquets personnalisés.
8.3.3 Les paquets personnalisés et APT
8.4 Configuration d'APT au moment de la construction
8.4.1 Choisir apt ou aptitude
8.4.2 Utilisation d'un proxy avec APT
8.4.3 Régler APT pour économiser de l'espace
8.4.4 Passer des options à apt ou aptitude
8.4.5 APT pinning

9. Personnalisation des contenus

9.1 Includes
9.1.1 Live/chroot local includes
9.1.2 Binary local includes
9.1.3 Binary includes
9.2 Hooks
9.2.1 Live/chroot local hooks
9.2.2 Hooks au moment du démarrage
9.2.3 Binary local hooks
9.3 Préconfigurer questions de debconf

10. Personnalisation des comportements au moment de l'exécution

10.1 Personnalisation de l'utilisateur Live
10.2 Personnalisation des paramètres régionaux et de la langue
10.3 Persistance
10.3.1 Le fichier live-persistence.conf
10.3.2 Utilisation de plusieurs dispositifs de persistance

11. Personnalisation de l'image binaire

11.1 Chargeur d'amorçage
11.2 Métadonnées ISO

12. Personnalisation de l'installateur Debian

12.1 Types de l'installateur Debian
12.2 Personnalisation de l'installateur Debian par préconfiguration
12.3 Personnalisation de contenu pour l'Installateur Debian

Projet

13. Rapporter des bogues

13.1 Problèmes connus
13.2 Reconstruire à partir de zéro
13.3 Utilisez paquets mis à jour
13.4 Recueillir l'information
13.5 Isoler le cas qui échoue, si possible
13.6 Utilisez le paquet adéquat pour rapporter le bogue
13.6.1 Au moment de la construction tandis l'amorçage
13.6.2 Au moment de la construction tandis l'installation de paquets
13.6.3 Au moment du démarrage
13.6.4 Au moment de l'exécution
13.7 Faire les recherches
13.8 Où rapporter les bogues

14. Style du code

14.1 Compatibilité
14.2 Indentation
14.3 Adaptateur
14.4 Variables
14.5 Autres

15. Procédures

15.1 Télécharger Udebs
15.2 Évolutions majeures
15.3 Èvolutions mineures
15.3.1 Dernière évolution mineure d'une version Debian
15.3.2 Modèle pour l'annonce d'une évolution mineure

Exemples

16. Exemples

16.1 En utilisant les exemples
16.2 Tutorial 1: Une image standard
16.3 Tutoriel 2: Un utilitaire de navigateur Web
16.4 Tutoriel 3: Une image personnalisée
16.4.1 Première révision
16.4.2 Deuxième révision
16.5 Un client Kiosk VNC
16.6 Une image de base pour une clé USB de 128M
16.7 Un bureau KDE localisé et installateur

Appendix

17. Style guide

17.1 Guidelines for authors
17.1.1 Linguistic features
17.1.2 Procedures
17.2 Guidelines for translators
17.2.1 Translation hints

Manuel Debian Live

Utilisateur

4. Les bases

Ce chapitre contient un bref aperçu du procès de construction et des instructions pour utiliser les trois types d'images les plus couramment utilisées. Le type d'image le plus polyvalent, iso-hybrid, peut être utilisé sur une machine virtuelle, supports optiques ou un périphérique USB de stockage portable. Dans certains cas particuliers, tels que l'utilisation de la persistance, le type hdd peut être plus approprié pour les périphériques USB. Le chapitre se termine avec des instructions pour la construction et l'utilisation d'une image net , qui est un peu plus compliqué en raison de la configuration requise sur le serveur. C'est un sujet un peu avancé pour tous ceux qui ne connaissent pas déjà le démarrage sur le réseau, mais est inclus ici car une fois la configuration est terminée, il est un moyen très pratique pour tester et déployer des images pour le démarrage sur le réseau local sans le tracas des supports de l'image.

Tout au long du chapitre, nous ferons souvent référence à la valeur par défaut des noms de fichiers produits par live-build. Si vous téléchargez une image précompilée les noms de fichiers peuvent varier.

4.1 Qu'est-ce c'est un système live?

Un système live signifie généralement un système d'exploitation démarré sur un ordinateur à partir d'un support amovible, tel qu'un CD-ROM, une clé USB ou d'un réseau, prêt à l'emploi sans aucune installation sur le disque habituel, avec auto-configuration fait lors de l'exécution (voir Termes).

Avec Debian Live, c'est un système Debian GNU/Linux, construit pour une des architectures supportées (actuellement amd64, i386, PowerPC et SPARC). Il est fait à partir des éléments suivants:

  • Image du noyau Linux, d'habitude appelé vmlinuz*
  • Image du RAM-disque initial (initrd): Un disque virtuel RAM configuré pour le démarrage de Linux, contenant possiblement des modules nécessaires pour monter l'image du système et certains scripts pour le faire.
  • Image du système: L'image du système de fichiers du système d'exploitation. Habituellement, un système de fichiers SquashFS comprimé est utilisé pour réduire au minimum la taille de l'image Debian Live. Notez qu'il est en lecture seulement. Ainsi, lors du démarrage du système Debian Live nous allons utiliser un disque RAM et un mécanisme "union" pour permettre l'écriture de fichiers dans le système en marche. Cependant, toutes les modifications seront perdues lors de l'arrêt à moins que l'option «persistance» soit utilisée (voir Persistance).
  • Chargeur d'amorçage: Un petit morceau de code conçu pour démarrer à partir du support choisi, il peut présenter un menu rapide ou permettre la sélection des options/configurations. Il charge le noyau Linux et son initrd pour fonctionner avec un système de fichiers associé. Différentes solutions peuvent être utilisées, selon le support de destination et le format du système de fichiers contenant les composants mentionnés précédemment: isolinux pour démarrer à partir d'un CD ou DVD au format ISO9660, syslinux pour démarrer un disque dur ou une clé USB à partir d'une partition VFAT, extlinux pour partitions ext2/3/4 et btrfs, pxelinux pour netboot PXE, GRUB pour partitions ext2/3/4, etc.
  • Vous pouvez utiliser live-build pour construire l'image du système à partir de vos spécifications, configurer un noyau Linux, son initrd, et un chargeur d'amorçage pour les exécuter, tout dans un format en fonction du support (image ISO9660, image disque, etc.)

    4.2 Premières étapes: la construction d'une image ISO hybride

    Quel que soit le type d'image, vous devrez effectuer les mêmes étapes de base pour créer une image chaque fois. Comme premier exemple, exécuter la séquence suivante de commandes live-build pour créer une image ISO hybride de base contenant tout le système Debian standard sans X.org. Elle est appropriée pour être gravée sur CD ou DVD, et également peut être copiée sur une clé USB.

    Tout d'abord, exécutez la commande lb config. Cela va créer une hiérarchie "config/" dans le répertoire courant pour l'utilisation par d'autres commandes:

    $ lb config

    Aucun paramètre n'est passé à lb config, donc défauts seront utilisés pour l'ensemble de ses diverses options. Voir La commande lb config pour plus de détails.

    Maintenant que la hiérarchie "config/" existe, créez l'image avec la commande lb build :

    # lb build

    Ce processus peut prendre un certain temps, en fonction de la vitesse de votre connexion réseau. Quand il est complet, il devrait y avoir un fichier image binary.hybrid.iso prêt à l'emploi, dans le répertoire courant.

    4.3 Utilisation d'une image ISO hybride live

    Après la construction ou le téléchargement d'une image ISO hybride, qui peut être obtenue sur ‹http://www.debian.org/CD/live/›, l'étape suivante est d'habitude préparer votre support pour le démarrage, soit sur CD-R(W) ou DVD-R(W), des supports optiques ou une clé USB.

    4.3.1 Graver une image ISO sur un support physique

    Graver une image ISO est facile. Il suffit d'installer wodim et l'utiliser à partir de la ligne de commande pour graver l'image. Par exemple:

    # apt-get install wodim

    $ wodim binary.hybrid.iso

    4.3.2 Copie d'une image ISO hybride sur une clé USB

    Les images ISO préparées avec la commande isohybrid comme les images iso-hybrid produites par défaut, peuvent être simplement copiées sur une clé USB avec dd ou un logiciel équivalent. Brancher une clé USB avec une capacité suffisamment grande pour votre fichier image et déterminez quel dispositif elle est, que nous appellons ci-dessous ${USBSTICK}. C'est le fichier de périphérique de votre clé, tel que /dev/sdb, pas une partition, tel que /dev/sdb1! Vous pouvez trouver le nom du périphérique en regardant la sortie de dmesg après avoir branché le dispositif, ou mieux encore, ls -l /dev/disk/by-id.

    Une fois que vous êtes sûr d'avoir le nom correct de l'appareil, utilisez la commande dd pour copier l'image sur la clé. Ceci écrasera tout fichier déjà existant sur votre clé!

    $ dd if=binary.hybrid.iso of=${USBSTICK}

    4.3.3 Démarrer le support live

    La première fois que vous démarrez votre support live, qu'il s'agisse de CD, DVD, clé USB, ou du démarrage par PXE, une certaine configuration dans le BIOS de votre ordinateur peut être d'abord nécessaire. Puisque les BIOS varient grandement en fonctionnalités et raccourcis clavier, on ne peut pas pénétrer dans le sujet en profondeur ici. Certains BIOS fournissent une touche pour ouvrir un menu d'amorçage au démarrage, qui est le moyen le plus facile si elle est disponible sur votre système. Sinon, vous avez besoin d'entrer dans le menu de configuration du BIOS et modifier l'ordre de démarrage pour placer le dispositif de démarrage pour le système live devant votre périphérique de démarrage normal.

    Une fois que vous avez démarré le support, vous êtes présenté avec un menu de démarrage. Si vous appuyez simplement sur enter ici, le système va démarrer en utilisant l'entrée par défaut, Live Pour plus d'informations sur les options de démarrage, consultez l'entrée «Help» dans le menu et aussi les pages de manuel de live-boot et live-config dans le système live.

    En supposant que vous avez sélectionné Live et démarré une image de bureau live par défaut, après les messages de démarrage défilent, vous devriez être automatiquement connecté au compte user et voir un bureau, prêt à l'emploi. Si vous avez démarré une image de la console uniquement, tels que saveurs standard ou rescue des images précompilées, vous devriez être automatiquement connecté à la console pour le compte user et voir une invite du shell, prêt à l'emploi.

    4.4 Utiliser une machine virtuelle pour les tests

    Il peut être un gain de temps important pour le développement des images live les faire fonctionner dans une machine virtuelle (VM). Ce n'est pas sans ses avertissements:

  • L'exécution d'une VM demande assez de RAM pour l'OS client et l'hôte et un CPU avec support matériel pour la virtualisation est recommandée.
  • Il y a quelques limitations inhérentes à l'exécution sur une VM, par exemple performance de vidéo médiocre, ou choix limité de matériel émulé.
  • Lors du développement d'un matériel spécifique, il n'existe aucun substitut pour l'exécution que le matériel lui-même.
  • Parfois il y a des bogues que deviennent visibles uniquement pendant l'exécution dans une VM. En cas de doute, testez votre image directement sur le matériel.
  • À condition que vous pouvez travailler avec ces obstacles, examinez les logiciels VM disponibles et choisissez celui qui convient à vos besoins.

    4.4.1 Test d'une image ISO avec QEMU

    La VM la plus polyvalente de Debian est QEMU. Si votre processeur possède un support matériel pour la virtualisation, vous pouvez utiliser le paquet qemu-kvm; La description du paquet qemu-kvm énumère brièvement les exigences.

    Tout d'abord, installez qemu-kvm si votre processeur le soutient. Sinon, installez qemu, dans ce cas, le nom du programme est qemu au lieu de kvm dans les exemples suivants. Le paquet qemu-utils est également valuable pour créer des images disque virtuels avec qemu-img.

    # apt-get install qemu-kvm qemu-utils

    Démarrer une image ISO est simple:

    $ kvm -cdrom binary.hybrid.iso

    Voir les pages de manuel pour plus de détails.

    4.4.2 Test d'une image ISO avec virtualbox-ose

    Afin de tester l'ISO avec virtualbox-ose:

    # apt-get install virtualbox-ose virtualbox-ose-dkms

    $ virtualbox

    Créer une nouvelle machine virtuelle, modifiez les paramètres de stockage pour utiliser binary.hybrid.iso comme le périphérique CD/DVD et démarrer la machine.

    Remarque: Pour les systèmes live contenant X.org que vous voulez essayer avec virtualbox-ose, vous pouvez inclure le paquet des pilotes VirtualBox X.org, virtualbox-ose-guest-x11, dans votre configuration de live-build. Sinon, la résolution est limitée à 800x600.

    $ echo virtualbox-ose-guest-x11 >> config/package-lists/my.list.chroot

    4.5 Construction d'une image HDD

    La construction d'une image HDD est similaire à une ISO hybride à tous les régards, sauf que vous spécifiez -b hdd et le nom du fichier résultant est binary.img qui ne peut être brûlé sur des supports optiques. Il convient pour le démarrage à partir de clés USB, disques durs USB, et divers autres dispositifs de stockage portables. Normalement, une image ISO hybride peut être utilisée à cette fin au lieu, mais si vous avez un BIOS qui ne gère pas correctement les images hybrides, ou si vous voulez utiliser l'espace disponible sur le support à certaines fins, tel que la persistance d'une partition, vous devez utiliser une image HDD.

    Remarque: si vous avez créé une image ISO hybride avec l'exemple précédent, vous devrez nettoyer votre répertoire de travail avec la commande lb clean (voir La commande lb clean):

    # lb clean --binary

    Exécutez la commande lb config comme avant, sauf que cette fois en spécifiant le type d'image HDD:

    $ lb config -b hdd

    Maintenant construire l'image avec la commande lb build

    # lb build

    Quand la création de l'image est finie, un fichier binary.img doit être présent dans le répertoire courant.

    4.6 Utiliser une image HDD

    L'image binaire générée contient une partition VFAT et le chargeur de démarrage syslinux, prêtes à être écrites directement sur une clé USB. Comme l'utilisation d'une image HDD est juste comme l'utilisation d'une image ISO hybride sur USB, suivez les instructions Utiliser une image live ISO hybride, à l'exception du nom de fichier binary.img en lieu de binary.hybrid.iso.

    4.6.1 Test d'une image HDD avec Qemu

    D'abord, installer qemu comme décrit ci-dessus dans Test d'une image ISO avec QEMU. Ensuite, exécutez kvm ou qemu, selon la version que votre système hôte a besoin, précisant binary.img comme le premier disque dur.

    $ kvm -hda binary.img

    4.6.2 Utilisation de l'espace disponible sur une clé USB

    Pour utiliser l'espace libre restant après avoir copié binary.img sur une clé USB, utilisez un outil de partitionnement tel que gparted ou parted afin de créer une nouvelle partition sur la clé. La première partition sera utilisée par le système Debian Live.

    # gparted ${USBSTICK}

    Après la partition est créée, où ${PARTITION} est le nom de la partition, tel que /dev/sdb2, vous devez créer un système de fichiers sur elle. Un choix possible serait ext4.

    # mkfs.ext4 ${PARTITION}

    Remarque: Si vous voulez utiliser l'espace supplémentaire avec Windows, apparemment cet OS ne peut normalement pas accéder à n'importe quelle partition, mais la première. Certaines solutions à ce problème ont été discutées sur notre liste de diffusion, mais il semble qu'il n'y a pas de réponses faciles.

    Rappelez-vous: Chaque fois que vous installez une nouvelle binary.img sur la clé, toutes les données sur la clé seront perdues parce que la table de partition est écrasée par le contenu de l'image, vous devez sauvegarder votre partition supplémentaire d'abord la restaurer à nouveau après la mise à jour de l'image live.

    4.7 Construction d'une image netboot

    La séquence de commandes suivante va créer une image NetBoot de base contenant le système Debian standard sans X.org. Elle peut être démarrée sur le réseau.

    Remarque: Si vous avez réalisé quelque des exemples précédents, vous aurez besoin de nettoyer votre répertoire de travail avec la commande lb clean:

    # lb clean --binary

    Exécutez la commande comme suit pour configurer votre image pour démarrer sur le réseau:

    $ lb config -b net --net-root-path "/srv/debian-live" --net-root-server "192.168.0.1"

    Contrairement à les images ISO et HDD le démarrage sur le réseau ne serve pas l'image du système de fichiers pour le client, afin que les fichiers doivent être servis via NFS. Les options --net-root-path et --net-root-server spécifien l'emplacement et le serveur, respectivement, du serveur NFS sur lequel l'image du système de fichiers sera située au moment du démarrage. Assurez-vous que ceux-ci sont fixées à des valeurs appropriées pour votre réseau et serveur.

    Maintenant construire l'image avec la commande lb build

    # lb build

    Dans un démarrage réseau, le client exécute un petit morceau de logiciel qui réside habituellement sur l'EPROM de la carte Ethernet. Ce programme envoie une requête DHCP pour obtenir une adresse IP et les informations sur ce qu'il faut faire ensuite. Typiquement, la prochaine étape est obtenir un chargeur d'amorçage de niveau supérieur via le protocole TFTP. Cela pourrait être pxelinux, GRUB, ou démarrer directement à un système d'exploitation comme Linux.

    Par exemple, si vous décompressez le fichier généré binary.netboot.tar.xz dans le répertoire /srv/debian-live, vous trouverez l'image du système de fichiers dans live/filesystem.squashfs et le noyau, initrd et le chargeur d'amorçage pxelinux dans tftpboot/debian-live/i386.

    Nous devons maintenant configurer trois services sur le serveur pour activer le démarrage sur le réseau: le serveur DHCP, serveur TFTP et le serveur NFS.

    4.7.1 Serveur DHCP

    Nous devons configurer le serveur DHCP de notre réseau pour être sûr de donner une adresse IP au client du système du démarrage sur le réseau, et pour annoncer l'emplacement du chargeur d'amorçage PXE.

    Voici un exemple source d'inspiration, écrit pour le serveur ISC DHCP isc-dhcp-server dans le fichier de configuration /etc/dhcp/dhcpd.conf:

    # /etc/dhcp/dhcpd.conf - configuration file for isc-dhcp-server

    ddns-update-style none;

    option domain-name "example.org";
    option domain-name-servers ns1.example.org, ns2.example.org;

    default-lease-time 600;
    max-lease-time 7200;

    log-facility local7;

    subnet 192.168.0.0 netmask 255.255.255.0 {
       range 192.168.0.1 192.168.0.254;
       next-server servername;
       filename "pxelinux.0";
    }

    4.7.2 Serveur TFTP

    Cela sert le noyau et le ramdisk initial pour le système au moment de l'exécution.

    Vous devriez installer le paquet tftpd-hpa. Il peut servir tous les fichiers contenus dans un répertoire racine, d'habitude /srv/tftp. Pour le laisser servir des fichiers dans /srv/debian-live/tftpboot, exécuter comme utilisateur root la commande suivante:

    # dpkg-reconfigure -plow tftpd-hpa

    et remplissez le nuveau répertoire du serveur tftp

    4.7.3 Serveur NFS

    Une fois l'ordinateur hôte a téléchargé et démarré un noyau Linux et chargé son initrd, il va essayer de monter l'image du système de fichiers live via un serveur NFS.

    Vous devez installer le paquet nfs-kernel-server.

    Ensuite, rendre l'image du système de fichiers disponible via NFS en ajoutant une ligne comme la suivante /etc/exports:

    /srv/debian-live *(ro,async,no_root_squash,no_subtree_check)

    et indiquer au serveur NFS sur cette exportation avec la commande suivante:

    # exportfs -rv

    La configuation de ces trois services peut être un peu dificile. Vous pourriez avoir besoin de patience pour obtenir que tous travaillent ensemble. Pour plus d'informations, consultez le wiki syslinux à ‹http://syslinux.zytor.com/wiki/index.php/PXELINUX› ou la section Debian Installer Manual's TFTP Net Booting à ‹http://d-i.alioth.debian.org/manual/en.i386/ch04s05.html›. Ils pourraient aider parce que leurs processus sont très semblables.

    4.7.4 Guide pratique pour expérimenter avec une image Netboot

    La création d'images NetBoot est facile avec la magie de live-build, mais les essais des images sur des machines physiques peuvent prendre vraiment beaucoup de temps.

    Afin de rendre notre vie plus facile, nous pouvons utiliser la virtualisation. Il y a deux solutions.

    4.7.5 Qemu

  • Installer qemu, bridge-utils, sudo.
  • Èditer /etc/qemu-ifup:

    #!/bin/sh
    sudo -p "Password for $0:" /sbin/ifconfig $1 172.20.0.1
    echo "Executing /etc/qemu-ifup"
    echo "Bringing up $1 for bridged mode..."
    sudo /sbin/ifconfig $1 0.0.0.0 promisc up
    echo "Adding $1 to br0..."
    sudo /usr/sbin/brctl addif br0 $1
    sleep 2

    Obtenir, ou construire un grub-floppy-netboot (dans le svn).

    Lancer qemu avec "-net nic,vlan=0 -net tap,vlan=0,ifname=tun0"

    4.7.6 VMWare Player

  • Installer VMWare Player (édition "free as in beer")
  • Créer un répertoire PXETester, et créer un fichier texte appelé pxe.vwx à l'intérieur
  • Collez ce texte à l'intérieur:
  • #!/usr/bin/vmware
    config.version = "8"
    virtualHW.version = "4"
    memsize = "512"
    MemAllowAutoScaleDown = "FALSE"

    ide0:0.present = "FALSE"
    ide1:0.present = "FALSE"
    floppy0.present = "FALSE"
    sound.present = "FALSE"
    tools.remindInstall = "FALSE"

    ethernet0.present = "TRUE"
    ethernet0.addressType = "generated"

    displayName = "Test Boot PXE"
    guestOS = "other"

    ethernet0.generatedAddress = "00:0c:29:8d:71:3b"
    uuid.location = "56 4d 83 72 5c c4 de 3f-ae 9e 07 91 1d 8d 71 3b"
    uuid.bios = "56 4d 83 72 5c c4 de 3f-ae 9e 07 91 1d 8d 71 3b"
    ethernet0.generatedAddressOffset = "0"

  • Vous pouvez jouer avec ce fichier de configuration (par exemple, changer la limite de mémoire à 256)
  • Double-cliquez sur ce fichier (ou exécuter VMware Player et sélectionnez ce fichier).
  • Lors de l'exécution presse l'espace si cette question étrange arrive ...